08/09/2024

« Un peuple, un but, une foi » et la Covid-19

MCNICOLL Anthony
Département de science politique, Uqam

Une pièce d’étoffe de couleurs vert, jaune et rouge attachée à une hampe ayant une superficie d’environ 1,2 million km2 [1]qui couvre une partie de l’Afrique de l’Ouest et une multitude d’ethnies qui vivent sur son territoire, le Mali est frappé, depuis quelques années, par l’accroissement des mouvements djihadistes, dans certaines régions, mais il fut touché, récemment, par le coronavirus qui provient de la région de Wuhan en Chine. Ainsi, le Mali est affecté tout comme l’Occident, l’Océanie, l’Europe, et l’Asie par le Covid-19. Ce virus qui confina une grande proportion de la population mondiale de février 2020 a pratiquement juin 2020.

Toutefois, il faut souligner que le Mali n’avait pas subi les contrecoups de cette pandémie avant une longue période, contrairement, au Sénégal, au Burkina Faso et à la Côte d’Ivoire[2]. Pour expliquer ce fait, plusieurs médias et sources prétendent que les cas de Covid-19 n’étaient pas déclarés dans ce pays, car le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) voulait maintenir les élections législatives pour sa réélection[3]. Ainsi, ces dernières se sont tenues le 29 mars 2020 (1er tour) et le 19 avril 2020 (2e tour)[4].

Avant de souligner l’intérêt personnel du président pour sa réélection, il faut rappeler que le Mali a connu une période difficile. Effectivement, la chute de la Libye a permis à des mouvements djihadistes de mener des combats au Nord et au Centre du Mali[5]. Par conséquent, ce pays mène une lutte titanesque contre le terroriste et le coronavirus. Ainsi, on serait tenté de dire sans équivoque que pour surmonter de tels obstacles, il faut un gouvernement central fort. Une telle explication aurait légitimé la priorité de tenir les élections.

Toutefois, si cela était l’objectif initial, c’est malencontreusement l’inverse qui s’est produit, car aujourd’hui, le gouvernement malien semble s’effriter. Ce désagrégement de l’autorité centrale est dû à la lutte contre le djihadiste qui se pérennise et à la pandémie qui semble accentuer une crise sociale qui existait bien avant son apparition. Le but de cet article est de démontrer comment ce virus accentue la crise sociale au sein de la société malienne. Pour y arriver, un portrait de la crise sanitaire sera effectué, ainsi qu’une liste non exhaustive des besoins de la population malienne durant cette épidémie sera dressée. Par la suite, les politiques publiques mises en place, par le gouvernement du président Keïta, seront présentées, ainsi que la réaction de la population envers les mesures sanitaires par le gouvernement. Pour terminer, l’application SOS Corona développer, au Mali, pour les téléphones intelligents sera présentée.

Présentation de la situation du coronavirus au Mali :

Ab initio, le 24 mars 2020, à Bamako, on répertoriait le premier cas de coronavirus, cette personne qui a contracté le virus revenait de France[6]. Grâce aux soins qu’elle a pu recevoir, cette personne s’est rétablie du virus[7]. Depuis le « patient zéro », les cas n’ont fait qu’augmenter en flèche : une tendance qui a été observée dans bien d’autres pays du monde. Un peu moins d’un mois plus tard, soit le 17 avril, l’UNICEF dénombrait 860 cas de covid-19, 52 décès, neuf régions impactées par le virus, ainsi que 24 districts touchés dans ce pays[8]. Le plus touché étant le district de Bamako qui affiche un taux de 73,6 %, alors que dans les autres districts le taux se situait entre 3 % à 11 %[9]. De plus, on n’était pas en mesure de mener un nombre suffisant de tests pour dénombrer tous les cas de contamination dans ce pays. Aussi, les Maliens et Maliennes n’étaient pas au bout de leur peine, car les cas n’ont fait que se multiplier. Au point, où, le 30 juin 2020, on dénombrait 2 181 cas de COVID-19, 116 décès et 1474 patients guéris de la covid-19[10]. En termes de pourcentage, les guérisons représentaient soixante-sept des cas, alors que le taux de mortalité imputé à la pandémie avoisinait les cinq pour cent[11].

Les besoins de la population durant l’épidémie :

  1. Besoin en santé

Les besoins de la population malienne durant cette crise du coronavirus sont multiples et ils sont criants. Il faut sensibiliser la population aux gestes barrières de covid-19. Les besoins répertoriés se situent, dans un premier temps, dans le domaine de la santé[12]. Tout d’abord, comme dans la plupart des pays, il manquait de respirateurs artificiels, au Mali, au début de la crise, on comptait un peu moins qu’une soixantaine de ces respirateurs artificiels[13].

Toutefois, le gouvernement en avait commandé une soixantaine de respirateurs artificiels importés de la Chine : la seule contrainte était le délai pour recevoir ces derniers, que l’on évaluait à plusieurs semaines[14]. Il fallait aussi accroître la capacité du gouvernement à tester la population à grande échelle, et ce, autant en zone urbaine qu’en zone rurale[15]. Tout comme l’Occident, le Mali avait besoin de matériels de protection pour protéger, le personnel soignant[16]. Les aides-soignants avaient besoin de formation pour pouvoir offrir une prise en charge psychosociale[17]. L’ensemble de ces besoins qui constituent une nécessité de première main, durant cette épidémie, semble avoir été stable tout au long de cette crise sanitaire[18].

  1. L’OMS et la MINUSMA en renfort

Le gouvernement malien a eu la possibilité de coopérer étroitement avec l’Organisation mondiale de la Santé qui a plus déployé un nombre de 10 psychologues, dans quelques régions du pays, pour tenter de combler la lacune de prise en charge des cas de santés mentales et psychosociales[19]. Dans le même sens, le 18 juin, la mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies (MINUSMA) pour la stabilisation au Mali a fourni du matériel et de l’équipement médicaux aux autorités du pays, il y avait 21 tonnes destinées en zone urbaine et 27 tonnes pour les secteurs en région pour un total de 48 tonnes de matériels et d’équipements médicaux[20]. L’aide apportée par les Nations Unies fait suite à une entente entre cette dernière par l’entremise de la MINUSMA et le ministère malien de la Santé et des Affaires sociales sous la forme de trois protocoles dûment signés en date du 6 avril dernier[21]. Cette aide est évaluée à 6 millions de dollars sous différents volets[22].

  1. Les besoins alimentaires

Les besoins alimentaires sont soulignés, durant cette pandémie, le coronavirus aura renforcé l’insécurité alimentaire et la malnutrition auprès de la population malienne[23]. Comme d’habitude, les personnes les plus touchées sont les gens à faible revenu, les femmes enceintes et les enfants; soient les plus vulnérables d’entre tous[24]. Des organismes à but non lucratif et des organisations internationales apportent un soutien à ces communautés et individus.

  1. Les besoins en éducation

Ici, tout comme en Occident, les étudiants maliens ont vu leur cheminement scolaire affecter à cause la propagation du virus. En ce sens, le 18 mars 2020, le gouvernement déclara, pour une durée de trois semaines, la fermeture immédiate de tous les établissements scolaires publics, privés et confessionnels, et ce à tous les niveaux académiques[25]. Contrairement, aux pays industrialisés, l’Afrique subit les contrecoups d’un retard en matière de la mise au point du secteur numérique, là où le taux de connectivité avoisine les trente pour cent[26]. Ce problème continental semble être pris en main par les organisations régionales qui tentent de remédier à une telle problématique[27]. Il ne faut pas oublier que les effets de ce retard se font aussi ressentir au Mali. Toutefois, une solution innovante fût appliquée par l’entremise d’un partenariat entre la Faculté des sciences économiques et de gestion (FSEG) de l’Université des Sciences sociales et de gestion de Bamako (USSGB), le cabinet SG consulting et l’École de sciences de gestion de l’Université du Québec à Montréal (ESG-UQAM)[28]. Cette coopération permet aux étudiants maliens de la FSEG de suivre des cours synchrones (offert par les professeurs UQAM) et asynchrones (offert par les professeurs maliens) sur des plateformes numériques comme Zoom, Teams et autres[29].

Les professeurs des deux universités collaborent, en symbiose, pour offrir aux étudiants maliens un enseignement de qualité. Toutefois, ce partenariat n’aurait pas pu se concrétiser sans le travail acharné de l’ambassadrice du Mali au Canada Fatima Braoulé Meité qui a fait preuve de leadership et de créativité pour négocier un tel partenariat au nom du ministère de l’Éducation et du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Cette ambassadrice aura démontré la pertinence des services diplomatiques qui se démènent pour rapatrier les ressortissants dans leur pays d’attache et pour signer des accords commerciaux bilatéraux et multilatéraux pour renforcer les liens économiques entre les États. De plus, l’honorable Meité aura démontré le rôle précurseur que les femmes entreprennent durant les crises pour trouver des solutions à ces dernières. C’est ce qui rejoint plusieurs rapports des Nations Unies et de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord qui stipulent que les femmes sont des vecteurs de solutions innovantes durant et après les crises.

Les décisions gouvernementales et SOS Coronavirus :

Par ailleurs, durant cette crise, le gouvernement malien a instauré des mesures pour tenter d’endiguer la propagation du coronavirus. La plupart des mesures ont été adoptées, le 18 mars dernier en même temps que la fermeture des écoles. L’une des premières mesures était la suspension des vols commerciaux en provenance des pays affectés par le covid-19, mais les vols cargo sont exempts de cette initiative pour des raisons commerciales et d’intérêt général[30]. Dans le même sens, tous les rassemblements publics sont interdits ainsi que les rassemblements de groupes sociaux de tout genre[31]. Ces mesures contrastent par leur similitude avec tout ce qui s’est fait dans le monde. Deux jours plus tard, soit le 20 mars 2020, le Ministère de la Santé et des Affaires sociales présente son Plan de mobilisation des Parties Prenantes (PMPP)[32]. Ce Plan est complémentaire au plan stratégique pour la préparation et la réponse à la COVID-19 (SPRP) de l’OMS, il a pour but de mobiliser tous les acteurs de la société pour lutter contre l’épidémie[33]. Ainsi, les acteurs (parties prenantes) et les parties vulnérables sont bien identifiés dans le PMPP et la méthodologie et la stratégie pour diffuser l’information du Ministère de la Santé y est définie.

On retrouve un exemplaire du PMPP sur une application pour téléphones intelligents nommée SOS Corona (Mali).

 Cette application fut développée par le Ministère de l’Économie numérique et de la Prospective par l’entremise de l’Agence gouvernementale des technologies de l’information et de la communication (Agetic) et en partenariat avec le Ministère de la Santé et des Affaires sociales[34]. Cette application prouve encore une fois que l’être humain sait innover pendant les temps de crises qui nous obligent à trouver des méthodes innovantes. Lorsqu’on teste l’application, cette dernière donne l’état actuel de la situation au Mali soit le nombre de cas, de guérison et de décès. Elle offre aussi le nombre de cas déclarer et l’opportunité de déclarer un cas instantanément. SOS Corona offre une boîte à outil sur les bonnes pratiques à adopter, une foire aux questions, une carte interactive mondiale en 3D sur les foyers de Covid-19 et une carte interactive de site de prise en charge. Quelques jours, après l’implantation de cette application soit aux alentours du 26 mars 2020, le président Keïta annonce la fermeture des frontières terrestres et un couvre-feu de 21 heures à 5 heures du matin[35]. Ce sont deux mesures qui auront un fort impact sur la population malienne sans compter la tenue des élections le 29 mars et le 19 avril 2020.

Réaction de la population :

La population malienne ne semble pas satisfaite du travail de leur président, elle impute majoritairement la propagation du virus à la tenue des élections législatives[36]. D’ailleurs, on reproche fréquemment, dans les rues de Bamako et dans celles d’autres régions, que le président impose des politiques incohérentes et elles nuisent à la croissance économique du pays[37]. Ici, il faut spécifier qu’une grande partie de la population malienne travaille dans le secteur informel[38], ce qui signifie que ces activités échappent à la régulation étatique[39]. Les travailleurs ne sont pas couverts par une couverture sociale, ils ont un faible revenu et ils produisent à petite échelle[40]. Donc, la fermeture des commerces due au couvre-feu a privé plusieurs travailleurs et travailleuses d’un revenu nécessaire à la survie. Au Mali, il n’y a pas de prestation comme la prestation canadienne d’urgence que le gouvernement du Québec dénonce comme trop généreuse. Il est normal que la population malienne soit frustrée de la situation, car elle ressent les contrecoups économiques de la crise avant les effets du virus[41]. Le taux horaire minimum au Mali est de 231 francs CFA soit cinquante-quatre sous canadiens par heure[42]. Donc, les gens survivent avec environ 4,32 dollars par jour. Ainsi, la fermeture des entreprises et des frontières prive ces derniers de revenus, car ils ne peuvent pas commercer ou aller négocier des produits moins chers dans les pays voisins pour ainsi les revendre au Mali. De plus, le manque de ressources économiques et les structures sanitaires désuètes[43] semblent être de plus en plus décriés par l’opposition, la population et par l’imam Mahmoud Dicko. Ces derniers reprochent au président une mauvaise gestion de la menace djihadiste dans le pays, une forte corruption et une gestion chaotique du coronavirus[44]. Loin de vouloir offrir une tribune à l’imam Dicko, ce dernier devient un phénomène qu’on ne peut pas ignorer. Ainsi. M. Dicko semble devenir la voix des Maliens et une figure de proue de l’opposition au gouvernement de Keïta. Cet Imam très respecté autant par la population que par la classe politique et par des fractions djihads gagne en influence constante[45]. Il semble être l’épée Damoclès qui pourrait coûter le fauteuil présidentiel Ibrahim Boubacar Keïta. M. Dicko a lancé un mouvement nommé le 5 juin qui a regroupé des milliers de manifestants dans les rues de Bamako ainsi que le 19 juin pour réclamer la démission du président[46]. Pour le moment, le fauteuil du président reste en place, la question est : « Est-ce que le président sera en mesure de sauver les meubles après le coronavirus? »

Conclusion :

Pour conclure, un portrait juste de la situation de la covid-19, au Mali, fut présenté ainsi qu’une liste non exhaustive des besoins de la population malienne pour surmonter cette crise. De plus, les politiques publiques, le rôle des ambassades et des agences gouvernementales vous ont été présentés. Toutefois, même si le gouvernement central tente d’endiguer cette épidémie, des mouvements de contestations semblent émerger, en particulier à Bamako qui est aussi la région la plus touchée par le coronavirus. Ces mouvements de contestation qui réclament la démission du président malien ont trouvé, en l’imam Dicko, un porte-parole de leurs mouvements. Cet imam est très respecté dans toutes les sphères de la société malienne. Devant une telle menace, le président Keïta devrait mettre en poste plus de femmes pour tenter de contenir le mieux possible cette pandémie, et ainsi calmer les agitateurs. Il faut rappeler que les femmes sont des vecteurs de changements et d’innovation durant les crises.

Bibliographie

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[1] UNIVERSITÉ DE LAVAL. « Mali ». En ligne.  <https://www.axl.cefan.ulaval.ca/afrique/mali.htm>. Consulté le 4 juillet 2020.

[2]Boubacar Haidara. « L’expérience malienne dans la gestion de la pandémie du Covid-19 ». En ligne. https://theconversation.com/lexperience-malienne-dans-la-gestion-de-la-pandemie-du-covid-19-138158>. Consulté le 4 juillet 2020.

[3] Ibid.

[4]JEUNE AFRIQUE. « Législatives au Mali : le parti d’Ibrahim Boubacar Keïta en tête, sans majorité absolue ». En ligne. <https://www.jeuneafrique.com/933877/politique/legislatives-au-mali-le-parti-dibrahim-boubacar-keita-en-tete-sans-majorite-absolue/>. Consulté le 4 juillet 2020.

[5] LE MONDE et AFP. « Au Mali, vingt-quatre soldats tués après une attaque imputée aux djihadistes ». En ligne. <https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/06/15/mali-des-dizaines-de-soldats-tues-ou-disparus-apres-une-attaque-djihadiste_6042915_3212.html>. Consulté le 4 juillet 2020.

[6]TV5MONDE. « Coronavirus au Mali : Rencontre avec Inna, patient zéro ». En ligne. <https://information.tv5monde.com/video/coronavirus-au-mali-rencontre-avec-inna-patient-zero>. Consulté le 4 juillet 2020.

[7] Ibid.

[8] OCHA SERVICES. « Mali Coronavirus (COVID-19) Situation Report No. 3 (Reporting Period: 26 April-17 May 2020) ». En ligne. <https://reliefweb.int/report/mali/mali-coronavirus-covid-19-situation-report-no-3-reporting-period-26-april-17-may-2020>. Consulté le 5 avril 2020.

[9] Ibid.

[10] OCHA SERVICES. « Mali : COVID-19 – Rapport de situation #9, 30 juin 2020 ». En ligne. <https://reliefweb.int/report/mali/mali-covid-19-rapport-de-situation-9-30-juin-2020>. Consulté le 5 avril 2020.

[11] Ibid.

[12] Ibid.

[13] LE MONDE. « Du robot pulvérisateur au respirateur artificiel, le DoniFab s’active contre le coronavirus au Mali ». En ligne. <https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/05/19/du-robot-pulverisateur-au-respirateur-artificiel-le-donifab-s-active-contre-le-covid-19-au-mali_6040164_3212.html>. Consulté 5 juillet 2020.

[14]OCHA SERVICES. « Mali : COVID-19 – Rapport de situation #9, 30 juin 2020 ». En ligne. <https://reliefweb.int/report/mali/mali-covid-19-rapport-de-situation-9-30-juin-2020>. Consulté le 5 avril 2020.

[15] Ibid.

[16] Ibid.

[17] Ibid.

[18] Ibid.

[19] Ibid.

[20] MISSION MULTIDIMENSIONNELLE INTÉGRÉE DES NATIONS UNIES POUR LA STABILISATION AU MALI. « Appui au Plan Malien de réponse contre le Covid-19 : Les Nations Unies remettent 48 tonnes de matériel et d’équipements médicaux ». En ligne. <https://minusma.unmissions.org/appui-au-plan-malien-de-r%C3%A9ponse-contre-le-covid-19-les-nations-unies-remettent%C2%A048%C2%A0tonnes-de-mat%C3%A9riel>. Consulté le 5 avril 2020.

[21] Ibid.

[22]NATIONS UNIES MISSION DE LA PAIX. « Riposte contre le Covid-19 au Mali : Les Nations Unies apportent un soutien de plus de six millions de dollars américains ». En ligne. <https://peacekeeping.un.org/fr/riposte-contre-le-covid-19-au-mali-les-nations-unies-apportent-un-soutien-de-plus-de-six-millions-de>. Consulté le 5 avril 2020.

[23] OCHA SERVICES. « Mali Coronavirus (COVID-19) Situation Report No. 3 (Reporting Period: 26 April-17 May 2020) ». En ligne. <https://reliefweb.int/report/mali/mali-covid-19-rapport-de-situation-9-30-juin-2020>. Consulté le 5 avril 2020.

[24] Ibid.

[25]OCHA SERVICES. « Mali : Covid-19 – Rapport de situation #1, 1er avril 2020 ». En ligne. <https://reliefweb.int/report/mali/mali-covid-19-rapport-de-situation-1-1er-avril-2020>. Consulté le 5 avril 2020.

[26]Marie-France Réveillard. « En Afrique, la pandémie révèle la fracture numérique sur fond de crise éducative ». En ligne.<https://afrique.latribune.fr/politique/politique-publique/2020-06-12/en-afrique-la-pandemie-revele-la-fracture-numerique-sur-fond-de-crise-educative-850105.html#xtor=AL-13>. Consulté le 5 avril 2020.

[27] Ibid.

[28] A.M. TOURÉ. « Coopération Mali-Canada : Projet d’assistance pour assurer la continuité pédagogique à la FSEG ». En linge. <https://www.maliweb.net/economie/cooperation/cooperation-mali-canada-projet-dassistance-pour-assurer-la-continuite-pedagogique-a-la-fseg-2879717.html>. Consulté le 5 avril 2020.

[29] Ibid.

[30]OCHA SERVICES. « Mali : Covid-19 – Rapport de situation #1, 1er avril 2020 ». En ligne. <https://reliefweb.int/report/mali/mali-covid-19-rapport-de-situation-1-1er-avril-2020>. Consulté le 5 avril 2020.

[31] Ibid.

[32] MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES AFFAIRES SOCIALES. « PLAN DE MOBILISATION DES PARTIES PRENANTES (PMPP) ». En ligne. <http://www.sante.gov.ml/index.php/2014-11-10-17-29-36/documents-standards/item/3471-plan-de-mobilisation-des-parties-prenantes-pmpp>. Consulté le 5 avril 2020.

[33]Ibid.

[34]LE MONDE. « Au Mali, une application pour surveiller le coronavirus ». En ligne. <https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/04/28/au-mali-une-application-pour-surveiller-le-coronavirus_6038016_3212.html>. Consulté le 5 avril 2020.

[35] BBC NEWS AFRIQUE. « Lutte contre le covid-19 : État d’urgence sanitaire et couvre-feu nocturne au Mali ». En ligne.  <https://www.bbc.com/afrique/region-52043239>. Consulté le 5 avril 2020.

[36] Boubacar Haidara. « L’expérience malienne dans la gestion de la pandémie du Covid-19 ». En ligne. https://theconversation.com/lexperience-malienne-dans-la-gestion-de-la-pandemie-du-covid-19-138158>. Consulté le 4 juillet 2020.

[37] Ibid.

[38] Ibid.

[39] UNESCO. « Secteur informel ». En ligne. <http://uis.unesco.org/fr/glossary-term/secteur-informel>. Consulté le 5 avril 2020.

[40] Ibid.

[41] Boubacar Haidara. « L’expérience malienne dans la gestion de la pandémie du Covid-19 ». En ligne. https://theconversation.com/lexperience-malienne-dans-la-gestion-de-la-pandemie-du-covid-19-138158>. Consulté le 4 juillet 2020.

[42]WAGEINDICATOR FOUNDATION. « Salaires minimums – Mali ». En ligne. <https://votresalaire.org/mali/salaire/salaire-minimum>. Consulté le 5 juillet 2020

[43] Boubacar Haidara. « L’expérience malienne dans la gestion de la pandémie du Covid-19 ». En ligne. https://theconversation.com/lexperience-malienne-dans-la-gestion-de-la-pandemie-du-covid-19-138158>. Consulté le 4 juillet 2020.

[44] LE MONDE. « Au Mali, le chef de file de la contestation appelle à manifester « en masse » vendredi ». En ligne. <https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/06/18/au-mali-le-chef-de-file-de-la-contestation-appelle-a-manifester-en-masse-vendredi_6043287_3212.html>. Consulté le 4 juillet 2020.

[45] LE MONDE. « L’ascension de l’imam Dicko est le symbole de l’échec de l’élite politique malienne ». En ligne. <https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/06/19/l-ascension-de-l-imam-dicko-est-le-symbole-de-l-echec-de-l-elite-politique-malienne_6043383_3212.html>. Consulté le 4 juillet 2020.

[46]Romain HOUEIX. « Mali : l’imam Mahmoud Dicko, le rigoriste qui fait trembler le pouvoir ». En ligne. <https://www.france24.com/fr/20200620-mali-l-imam-mahmoud-dicko-le-rigoriste-qui-fait-trembler-ibk>. Consulté le 5 juillet 2020.

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