JAAFARI Nabil, MCNICOLL Anthony
Département de science politique, Uqam
19 août 2020
La Côte d’Ivoire a souvent bénéficié d’une bonne réputation comparativement aux cinq États qui lui sont voisins. Bien qu’il y ait eu et qu’il existe toujours des débats importants autour de ce que recouvrent les seuls chiffres sur la croissance économique, le pays de 322 463 km² connaît un essor économique considérable depuis peu[1]. En effet, la Côte d’Ivoire fait maintenant partie du classement des États ayant les plus hauts taux de croissance dans le monde, et ce depuis 2012[2]. Le pays est situé à la quatrième place des États les plus dynamiques économiquement[3]. De plus, le gouvernement ivoirien a su empêcher la propagation du virus Ebola, ce qui a participé au rayonnement du pays ces derniers temps[4]. Celui que l’on considère comme étant le véritable poumon économique de l’Afrique de l’Ouest francophone possède également l’un des meilleurs systèmes de santé de cette région[5], sans toutefois atteindre complètement les attentes de ses 25 millions d’habitants[6].
À cet effet, il s’avère qu’il serait pertinent d’analyser comment le gouvernement ivoirien a géré la crise du Covid-19. La démonstration va s’organiser autour des conclusions que l’on peut tirer de la gestion de crise et de l’impact de celle-ci sur l’économie informelle. Il sera question en premier lieu de présenter les divers défis que le pouvoir central a dû relever, puis d’analyser les impacts du coronavirus sur l’économie informelle de la Côte d’Ivoire.
Comparativement à la Côte d’Ivoire, le Canada a répertorié son premier cas de Covid-19 le 25 janvier 2020 dans la province de l’Ontario[7], alors que le premier incident ivoirien a été rapporté le 11 mars dernier[8]. L’une des premières politiques extérieures du gouvernement a été de suspendre l’entrée de visiteurs. En effet, le Conseil National de Sécurité de la Côte d’Ivoire a décidé, le lundi 16 mars, de suspendre l’arrivée de voyageurs non-citoyens sur le sol ivoirien[9]. Concernant sa politique intérieure, l’exécutif a pris la décision d’imposer une distanciation sociale (un mètre) et d’interdire des rassemblements (50 personnes)[10]. À cet effet, tous les établissements académiques furent temporairement fermés pour une période de 30 jours. Par la suite, le président Alassane Ouattara, en exercice depuis 2011, a décrété l’état d’urgence le 23 mars 2020, soit 12 jours après l’enregistrement du premier cas[11]. Face à cette crise inattendue, le gouvernement a été confronté à plusieurs défis dès le début de l’apparition du virus sur son sol. Ainsi, quatre enjeux majeurs seront présentés.
Premièrement, on a constaté une prolifération d’un certain médicament sur le marché noir dans les grandes villes de Côte d’Ivoire. Si quelques pays du continent africain ont accepté d’utiliser la chloroquine comme traitement envers la Covid-19[12], ce médicament antipaludéen n’est pas accepté en Côte d’Ivoire pour contrer le coronavirus. Néanmoins, ce remède prohibé devient populaire dans plusieurs États suite aux conclusions du controversé docteur Raoult[13]. La Côte d’Ivoire n’y échappe pas, et les experts estiment que des ateliers non agréés par les institutions ivoiriennes, ainsi que des laboratoires clandestins fabriquent et fournissent ce médicament à la population[14]. Si les dommages de l’automédication sont un problème connu sur le continent[15], le gouvernement ivoirien a échoué à éradiquer ce fléau de ces « marchés informels » ces dernières années, ce qui a permis l’apparition d’une chloroquine contrefaite.
Le deuxième défi auquel l’exécutif ivoirien fut confronté est la pénurie de masques. Considéré comme une « denrée recherchée[16] », les employés des services publics de la santé en ont manqué, tout comme au Canada. Malgré que le président désirait assurer la gratuité des masques de procédure, étant donné que cet équipement devenait obligatoire[17], l’accès à celui-ci s’est révélé difficile pour énormément d’Ivoiriens[18].
Troisièmement, le manque de respirateurs artificiels a constitué une autre problématique auquel le gouvernement ivoirien, tout comme de nombreux gouvernements occidentaux, a dû surmonter. Le pays n’en possédait que 20 en mars et l’exécutif a dû s’en procurer 18 supplémentaires, au début du mois d’avril[19]. Il est cependant connu que certaines multinationales ayant des intérêts dans la région aident les gouvernements à s’outiller en appareil médical. En effet, en Côte d’Ivoire, c’est Nestlé qui s’est occupé d’appuyer le gouvernement en donnant deux ventilateurs mécaniques[20], qui assurent une ventilation artificielle en aidant l’oxygène à pénétrer dans les alvéoles. De plus, Nestlé a fait un don de masques chirurgicaux, d’habits sanitaires (blouses) ainsi que de dix lits automatiques.
Le dernier obstacle réside dans le financement des mesures publiques entreprises par les membres du gouvernement le 23 mars[21]. Face aux enjeux et pour lutter contre la propagation du Covid-19, l’État ivoirien a adopté une série de moyens pour instaurer un certain ordre au sein du pays. Outre la distanciation et l’interdiction de rassemblement, on y ajoute huit nouvelles règles[22]. Si on estime toutes les mesures gouvernementales à 145 millions d’euros, il faut rappeler que le gouvernement a sollicité l’aide de ses partenaires pour les financer[23].
Concernant l’attitude de la population, l’inquiétude sanitaire du début de la pandémie fait maintenant place à une angoisse économique. Cette préoccupation s’explique par le fait que 92 % des emplois du pays sont à caractère informel[24]. La fermeture de sites touristiques, la réduction des transports ainsi que de nombreux lieux économiques positionnent plusieurs citoyens et citoyennes dans la précarité. De plus, l’isolement du Grand Abidjan (où 90 % des cas de Covid-19 sont enregistrés) a rendu les déplacements des entrepreneurs et des petits marchands plus complexes[25]. Ainsi, depuis le mois de juin, on constate un véritable relâchement de la population face aux mesures entreprises par l’administration du pays puisqu’on estime que 32 % des ménages se sont retrouvés sous le seuil de la pauvreté depuis le mois de mars[26]. Par conséquent, trouver un travail devient la première des priorités.
À cet effet, comme le veut l’approche dualiste en économie, le secteur informel : « […] est une économie de subsistance qui n’existe que parce que l’économie formelle est incapable d’offrir des emplois en nombre suffisant[27] ». Ainsi, les lacunes et les impacts négatifs du coronavirus sur l’économie formelle incitent les individus à concourir sur le marché informel. Le marché formel est en dualité avec le marché informel, car c’est un marché où les activités des agents économiques échappent à la régulation de l’État[28]. Le Bureau international du Travail définit le secteur informel comme étant : « […] l’ensemble des activités économiques réalisées par un secteur non structuré qui prend en compte tous les secteurs économiques, primaires, secondaires et tertiaires[29] ». Selon un rapport du Fonds monétaire international de 2017, c’est-à-dire avant la pandémie, l’économie informelle ivoirienne représente entre 30 et 40% du Produit intérieur brut[30]. En Côte d’Ivoire, à cause de la crise sanitaire, il y a une hausse de la demande pour les services des passeurs aux frontières, car la fermeture de celles-ci rend les déplacements vers d’autres États plus que complexes pour les individus[31]. Certains agents économiques, et particulièrement les ménages, se tournent vers ces passeurs[32] pour trouver de nouveau débouchées afin d’assurer leur survie ou pour rejoindre l’Europe.
Avant la Covid-19, plusieurs individus provenant d’Afrique de l’Ouest (dont les Ivoiriens) disposaient de revenus suffisants pour assurer leur survie[33]. Avec la crise, ils sont privés de ces revenus nécessaires à leur subsistance à cause des fermetures et de l’imposition de mesures sanitaires qui entravent leurs déplacements commerciaux ou qui empêchent l’ouverture de leur commerce. Outre les passeurs, on retrouve majoritairement, dans le secteur informel de l’économie ivoirienne, des individus issus de la classe moyenne, tout comme le rapporte l’étude L’essor des classes moyennes dans les pays en développement et émergents : une étude comparative des enjeux d’identification, de caractérisation, et de politiques publiques, publiée en 2019[34]. Toutefois, il faut relativiser le tout, car, en Afrique, il n’y a pas de consensus sur l’existence d’une classe moyenne à proprement parler. Plusieurs dénoncent une invention occidentale, alors que d’autres diront qu’il y a un phénomène d’émergence des classes moyennes. L’institut français Ipsos dévoile dans une étude, en date 2018, qu’il existe bel et bien une classe moyenne en Côte d’Ivoire. En effet, dans leur étude, menée dans dix métropoles africaines dont Abidjan, ils concluent que : « [c]ette classe moyenne est composée de citadins qui dépensent moins de 75 % de leurs revenus en commodités, travaillent dans le secteur formel et ont fait au moins des études secondaires[35] ». De plus, comme le relate un article de Forbes Afrique :
« Cette middle class n’est pas homogène. Ipsos la classe en trois groupes : les accomplis, qui représentent 32 % de la classe moyenne avec 19 dollars par jour ; les confortables, également 32 %, qui sont jeunes et très fans de consommation ; enfin les vulnérables, catégorie la plus sensible et la plus fragile de la classe moyenne[36] ».
D’ailleurs, plusieurs individus en Afrique, et dans d’autres pays en voie de développement, détiennent un emploi dans le secteur formel, mais ils arrondissent leur fin de mois par un emploi dans le secteur informel[37]. Par exemple, en Côte d’Ivoire, des enseignants offrent des cours particuliers aux élèves issus de classes moyennes émergentes ou aisées pour gagner un revenu supplémentaire[38]. Dans ce pays, The Conversation rapporte qu’il y aurait environ 40 % des gens issus des classes moyennes émergentes qui détiennent un emploi dans le secteur informel[39]. Avec la fermeture des écoles et des entreprises, plusieurs travailleurs du secteur informel vont enregistrer une baisse de revenu, c’est-à-dire d’ un salaire qui leur permet de se distinguer des classes les plus démunies[40]. Il faut rappeler que le reste des agents qui se retrouvent dans la précarité et qui exerçaient simplement un emploi dans le secteur informel gagne un salaire inférieur au salaire minimum qui n’est pas garanti, dans tous les cas, car ce secteur échappe à la régularisation de l’État[41]. Ce type d’acteurs pour la plupart ont une scolarité de niveau primaire constituant ainsi une main d’œuvre bon marché qui est relativement jeune[42]. Ici, il a un grand risque que si la crise se pérennise dans le temps, il y aura de plus en plus d’enfants qui vont abandonner l’école pour travailler dans le secteur informel tout comme le rapportent les Nations Unies et ses agences spécialisées[43]. Il faut que des solutions efficaces soient adoptées pour que les familles puissent subvenir à leurs besoins, dont la scolarisation de leurs enfants, et que ces solutions permettent de garder ces derniers loin du secteur informel.
Somme toute, bien que le pays soit considéré comme une puissance émergente au sein du continent africain, celui-ci n’a pas réussi à échapper aux conséquences de la crise sanitaire mondiale. En effet, le manque de matériels médicaux préventifs, d’équipements sanitaires et de dispositifs médicaux a démontré que plusieurs lacunes étaient présentes quant à la gestion de la crise. De plus, le fait que l’État n’ait pas réussi à éradiquer les laboratoires clandestins sur son sol ces dernières années a permis à plusieurs acteurs criminels de profiter de la crise sanitaire pour s’enrichir. Aussi, son statut de puissance économique de la région ne l’a pas empêché de demander le soutien de plusieurs de ses partenaires financiers.
Si le gouvernement a été impacté de plusieurs façons suite à l’enregistrement du premier cas de coronavirus sur son territoire, les conséquences sur l’économie informelle ont certainement été des plus significatives, entraînant ainsi un effet négatif sur une multiplicité d’acteurs économiques. L’isolement du Grand Abidjan, capitale économique du pays, a été l’une des causes principales des impacts de la crise sur l’économie informelle. Par ailleurs, il serait intéressant de se pencher sur la question des impacts de la crise sanitaire sur l’économie formelle ivoirienne, et d’analyser les réactions de l’État ivoirien. Ainsi, au-delà des défis sanitaires que présente pour le gouvernement ivoirien la lutte contre le coronavirus, la pandémie met également en lumière certaines fragilités de l’économie du pays qui sont bien résumées par le rôle crucial de soupape que continue à jouer le secteur informel.
[1] Hélène Ehrhart, « Une croissance ivoirienne dynamique : chiffres et défis », Afrique contemporaine, vol. 263-264, no 3 (2017), p. 218.
[2] République de Côte d’Ivoire, ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, dossier d’investissement 2020-2023, p. 9.
[3] Yasmine Osman, « I. Les grandes tendances macroéconomiques de l’Afrique et de ses régions », L’économie africaine 2020, 2020, p. 11.
[4] Baudelaire Mieu, « Coronavirus et Afrique – en Côte d’Ivoire, vers un report de l’élection présidentielle ? », Institut Montaigne, 10 avril 2020, en ligne, <https://www.institutmontaigne.org/blog/coronavirus-et-afrique-en-cote-divoire-vers-un-report-de-lelection-presidentielle>, consulté le 19 août 2020.
[5] Ibid.
[6] Vincent Duhem, « Côte d’Ivoire : un système de santé en voie de guérison ? », Jeune Afrique, 4 novembre 2019, en ligne, <https://www.jeuneafrique.com/mag/847808/societe/cote-divoire-un-systeme-de-sante-en-voie-de-guerison/>, consulté le 19 août 2020.
[7] Daniel Blanchette Pelletier, « Comment s’est propagée la COVID-19 au Canada ? », Radio-Canada, 6 mai 2020, en ligne, <https://ici.radio-canada.ca/info/2020/05/traces-origine-premiers-cas-coronavirus-covid-19-canada/>, consulté le 19 août 2020.
[8] Portail officiel du Gouvernement de Côte d’Ivoire, Coronavirus (Covid 19) : un cas confirmé en Côte d’Ivoire, en ligne, <http://www.gouv.ci/_actualite-article.php?recordID=10956&d=1>, consulté 19 août 2020.
[9] Toutefois, l’exception est que les voyageurs non-nationaux peuvent entrer dans ce pays, s’ils proviennent d’un pays qui a enregistré moins de 100 cas de coronavirus. Portail officiel du Gouvernement de Côte d’Ivoire, Décisions du Conseil National de Sécurité du 16 mars 2020, en ligne, <http://www.gouv.ci/doc/1584553201LA-BONNE-INFO-NUMERO-5.pdf>, consulté le 19 août 2020.
[10] Portail officiel du Gouvernement de Côte d’Ivoire, Lutte contre la maladie a coronavirus : les écoles, collèges et universités fermés pour 30 jours en Côte d’Ivoire, en ligne, <http://www.gouv.ci/_actualite-article.php?recordID=10959>, consulté le 19 août 2020.
[11] Portail officiel du Gouvernement de Côte d’Ivoire, Coronavirus : le gouvernement proroge l’état d’urgence du 15 au 30 avril 2020, en ligne, <http://www.gouv.ci/_actualite-article.php?recordID=11039>, consulté le 19 août 2020.
[12] « Démunie face au coronavirus, l’Afrique se jette sur la chloroquine », Le Temps, 2 avril 2020, en ligne, <https://www.letemps.ch/monde/demunie-face-coronavirus-lafrique-se-jette-chloroquine>, consulté le 19 août 2020.
[13] Anna Sylvestre-Treiner, « Espoir. En Afrique, un miracle nommé chloroquine », Courrier international, 9 avril 2020, en ligne, <https://www.courrierinternational.com/article/espoir-en-afrique-un-miracle-nomme-chloroquine>, consulté le 19 août 2020.
[14] Antonin Tisseron, « Circulation et commercialisation de chloroquine en Afrique de l’Ouest : une géopolitique du médicament à la lumière du COVID-19 », Institut français des relations internationales, L’Afrique en questions, no 57, 3 juillet 2020, en ligne, <https://www.ifri.org/fr/publications/editoriaux-de-lifri/lafrique-questions/circulation-commercialisation-de-chloroquine>, consulté le 19 août 2020.
[15] Marlène Panara, « Covid-19 : le choix à double tranchant de la chloroquine par l’Afrique », Le Point Afrique, 6 avril 2020, en ligne, <https://www.lepoint.fr/afrique/covid-19-le-choix-a-double-tranchant-de-la-chloroquine-par-l-afrique-06-04-2020-2370219_3826.php>, consulté le 19 août 2020.
[16] « Coronavirus en Côte d’Ivoire: la course aux masques à Abidjan », Ouest-France, 11 avril 2020, en ligne, <https://www.ouest-france.fr/economie/coronavirus-en-cote-d-ivoire-la-course-aux-masques-abidjan-6806010>, consulté le 19 août 2020.
[17] Portail officiel du Gouvernement de Côte d’Ivoire, Coronavirus : 30 millions de masques disponibles en Côte d’Ivoire dès le 20 avril, en ligne, <http://www.gouv.ci/_actualite-article.php?recordID=11043>, consulté le 19 août 2020.
[18] Malik Miktar, « Coronavirus en Afrique : Maroc, Bénin, Côte d’Ivoire… Ils imposent le port du masque », TV5 Monde, 29 avril 2020, en ligne, <https://afrique.tv5monde.com/information/coronavirus-en-afrique-maroc-benin-cote-divoire-ils-imposent-le-port-du-masque>, consulté le 19 août 2020.
[19] Olivier Marbot, «Nombre de lits de réanimation et de respirateurs : où en est l’Afrique ? », Jeune Afrique, 8 avril 2020, en ligne, <https://www.jeuneafrique.com/924087/societe/nombre-de-lits-de-reanimation-et-de-respirateurs-ou-en-est-lafrique/>, consulté le 19 août 2020.
[20] Nestlé, Côte d’Ivoire donates ventilators to assist critical COVID-19 patients, en ligne, <https://www.nestle.com/media/news/nestle-cote-ivoire-donates-ventilators-covid-19>,consulté le 19 août 2020.
[21] Baudelaire Mieu, « Coronavirus et Afrique – en Côte d’Ivoire, vers un report de l’élection présidentielle ? », Institut Montaigne, 10 avril 2020, en ligne, <https://www.institutmontaigne.org/blog/coronavirus-et-afrique-en-cote-divoire-vers-un-report-de-lelection-presidentielle>, consulté le 19 août 2020.
[22] Les plus majeurs étant la fermeture de tout type de restaurants (23 mars), la limitation des voyages à l’intérieur d’Abidjan et avec le reste du pays; l’instauration d’un centre d’appels et finalement la mise en place d’un couvre-feu entre 21h00 et 5h00 (24 mars). Lacinan Ouattara, « La Côte d’Ivoire adopte 8 mesures supplémentaires pour freiner la propagation du coronavirus », RTI, en ligne, <https://www.rti.ci/info/politique/26688/la-cote-divoire-adopte-8-mesures-supplementaires-pour-freiner-la-propagation-du-coronavirus>, consulté le 19 août 2020.
[23] Baudelaire Mieu, « Coronavirus et Afrique – en Côte d’Ivoire, vers un report de l’élection présidentielle ? », Institut Montaigne, 10 avril 2020, en ligne, <https://www.institutmontaigne.org/blog/coronavirus-et-afrique-en-cote-divoire-vers-un-report-de-lelection-presidentielle>, consulté le 19 août 2020.
[24] Youenn Gourlay, « Coronavirus : en Afrique de l’Ouest, “ vivre à distance des autres est un luxe ” », Le Monde, 20 mars 2020, en ligne, <https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/03/20/coronavirus-en-afrique-de-l-ouest-vivre-a-distance-des-autres-est-un-luxe_6033747_3212.html>, consulté le 19 août 2020.
[25] Cet isolement est vigueur depuis le 29 mars afin de réduire la propagation du Covid-19 lorsque les autorités ont constaté que la majorité des cas étaient concentrés à Abidjan. « Maintien de l’isolement d’Abidjan pour lutter contre la propagation du Covid-19 (Ouattara) », Abidjan.net, 08 mai 2020, en ligne, <https://news.abidjan.net/h/672467.html>, consultté le 19 août 2020.
[26] Amandine Réaux, « Coronavirus : les Ivoiriens se “ relâchent ” face au faible nombre de cas », La Croix, 10 juin 2020, en ligne, <https://www.la-croix.com/Monde/Afrique/Coronavirus-Ivoiriens-relachent-face-faible-nombre-cas-2020-06-10-1201098563>, consulté le 19 août 2020.
[27] François Roubaud, « 7. L’économie informelle est-elle un frein au développement et à la croissance économiques ? », Regards croisés sur l’économie, vol. 14, no 1 (2014), p. 113. Pour une étude antérieure plus détaillée voir : Abdou Touré, « Les petits métiers à Abidjan. L’imagination au secours de la « conjoncture », Paris, Karthala, 1985, 288 pages,
[28] Le Comité de Concertation Etat – Secteur Privé, Le secteur informel dans l’économie de la Côte d’Ivoire, en ligne, <https://www.ccesp.ci/actualites/le-secteur-informel-dans-leconomie-de-la-cote-divoire>, consulté le 19 août 2020.
[29] Ibid.
[30] « L’économie informelle en Côte d’Ivoire oscille entre 30 et 40% du PIB (FMI) », Abidjan.net, 18 juillet 2017, en ligne, <https://news.abidjan.net/h/618736.html>, consulté le 19 août 2020.
[31] « Côte d’Ivoire : le coronavirus paralyse commerces et activités dans le Nord », Journal de Montréal, 25 juin 2020, en ligne, <https://www.journaldemontreal.com/2020/06/25/cote-divoire-le-coronavirus-paralyse-commerce-et-activite-dans-le-nord>, consulté le 19 août 2020.
[32] Jean Kelly Kouassi, « Covid-19: Rentrés clandestinement, 55 contrevenants arrêtés à Ferké », Afrique sur 7, 24 avril 2020, en ligne, <https://www.afrique-sur7.fr/440187-covid-19-contrevenants-frontieres>, consulté le 19 août 2020.
[33] Thierry Kaoré, « L’impact du coronavirus sur l’économie ivoirienne », VOA Afrique, 6 mai 2020, en ligne, <https://www.voaafrique.com/a/la-pandemie-du-nouveau-coronavirus-touche-plusieurs-secteurs-en-afrique-dont-l-%C3%A9conomie/5409017.html>, consulté le 19 août 2020.
[34] Agence française de développement, L’essor des classes moyennes dans les pays en développement et émergents : une étude comparative des enjeux d’identification, de caractérisation et de politiques publiques, en ligne, <https://www.afd.fr/fr/ressources/lessor-des-classes-moyennes-dans-les-pays-en-developpement-et-emergents-une-etude-comparative-des-enjeux-didentification-de-caracterisation-et-de-politiques-publiques>, consulté le 19 août 2020.
[35] Michel Lobé Ewané, « Vous avez dit classe moyenne ? », Forbes Afrique, 31 janvier 2019, en ligne, <https://forbesafrique.com/vous-avez-dit-classe-moyenne%E2%80%89/>, consulté le 19 août 2020.
[36] Ibid.
[37] Cecilia Poggi, Anda David, Claire Zanuso, « Économie informelle : cinq mythes à déconstruire à travers le monde », The Conversation, 16 juin 2019, en ligne, <https://theconversation.com/economie-informelle-cinq-mythes-a-deconstruire-a-travers-le-monde-118733>, consulté le 19 août 2020.
[38] Ibid.
[39] Ibid.
[40] Ibid.
[41] Comité de Concertation Etat – Secteur Privé, Le secteur informel dans l’économie de la Côte D’ivoire, en ligne, <https://www.ccesp.ci/actualites/le-secteur-informel-dans-leconomie-de-la-cote-divoire>, consulté le 19 août 2020.
[42] Ibid.
[43] « Covid-19 : la crise économique va forcer des millions d’enfants à travailler », ONU Info, 11 juin 2020, en ligne, < https://news.un.org/fr/story/2020/06/1070752>, consulté le 19 août 2020.